4. Les fondations et Trusts

Les principaux opposants à ce livre vous diront que les dynasties familiales sont disparues avec les lois sur les successions en vigueur aux États-Unis; rien de plus faux. Les politiciens travaillant à la solde de l'ILLUMINATE ont rapidement permis une ouverture au système fiscal par le biais des fondations, tout en se défendant d'alerter la masse publique. En effet, la loi sur les fondations est flexible; elle permet même, dans une large mesure, des opérations lucratives. Nos dynasties peuvent repartir sous un nouveau nom, tout en gardant le contrôle sur leurs avoirs par des actions privilégiées votantes. Voici les avantages d'une fondation[61]:

  1. les avoirs qui lui sont transmis constituent une contribution à une œuvre de bienfaisance, déductible des revenus

  2. au décès du donateur, ces avoirs sont exempts de tout droit de succession

  3. la fortune ou l'entreprise demeure intacte;

  4. si le donateur est une société, elle continue ses activités comme auparavant;

  5. la fondation elle-même est exempte à perpétuité de tout impôt;

  6. les personnalités qui composent le directoire ou le Conseil d'Administration commun se trouvent en position stratégique pour s'enrichir elles-mêmes par des opérations qui, bien que non charitables ni sociales, sont néanmoins légales; et même si elles ne le sont pas, elles peuvent être effectuées pratiquement en toute opportunité.

 

Les grandes dynasties financières comprirent rapidement l'avantage d'une fondation. Ainsi, il y avait en 1976[62]:

  1. 14 fondations Rockfeller[63]

  2. 7 fondations Ford

  3. 6 fondations Melon

  4. 5 fondations Carnegie

 

Toutes ces dynasties font partie de l'ILLUMINATE et concourent au plan Weishaupt ou à la Haute Finance, vers un système gouvernemental totalitaire-socialiste mondial. A cet effet, voici l'histoire triste d'un homme honnête et intègre qui croyait à la démocratie.

 

Le 1er août 1951, Eugène E. Cox, député Démocrate de Georgie, demandait la constitution d'une commission d'enquête sur les fondations, qu'il accusait de manœuvres contre l'ordre social et d'immixtion dans la politique étrangère. Il mettait nommément en cause les fondations Rockfeller, Guggenheim, Rosewald et autres.

 

Le projet fut enterré en commission, mais Cox le déposa de nouveau le 10 mars 1952. Il fut incriminé pour antisémitisme et racisme, pour s'être attaqué à la Guggenheim et la Rosenwald Funds.

 

Etant donné l'importance des intérêts financiers et politiques en jeu, il s'agissait d'une lutte à mort. Ce fut le malheureux Cox qui, en butte à l'opposition des républicains et délaissé par une partie des Démocrates, se vit dans l'impossibilité de poursuivre sa tâche et mourut au cours de l'enquête. La Commission conclut par un non-lieu.

 

Carroll Reece, député Républicain, reprit le dossier et le porta devant une nouvelle Commission le 27 juillet 1953. Il reçut la même réponse que celle donnée par la Commission Cox. Cependant la Commission Reece put se limiter à la recherche des « buts politiques » de la « propagande » et des « tentatives d'influence sur la législation ». L'administration Eisenhower[64] était très rebelle à cette Commission. Aussi, sur les cinq membres formant le Commission Reece, trois avaient été choisis parmi les députés ayant voté contre l'enquête. On comprend ce que cela signifie.

 

Malgré les oppositions, les résistances, les pressions et même la collusion avérée d'un de ses membres avec les représentants des sept plus grosses fondations - et dont l'obstruction systématique amena le président Reece à arrêter les travaux le 3 janvier 1955, au bout de dix-huit mois d'enquêtes - la Commission tint seize audiences publiques et rédigea un rapport public le 16 décembre 1954 par l'imprimerie du gouvernement.

 

Les conclusions sont édifiantes. Avec preuves à l'appui, les fondations sont accusées d'avoir, par leur argent, « pesé lourd... pour amener l'éducateur à devenir un agent de mutation sociale et un protagoniste de l'évolution de notre société vers quelque forme de collectivisme », « exercé une puissante influence sur notre politique étrangère et sur l'information de l'opinion publique en ce qui concerne les questions internationales » par « les imbrications de quelques-unes d'entre elles avec certaines organisations interposées » et « par la mise en place de membres et de conseillers du gouvernement ».

 

Il est précisé que « ces efforts combinés ont eu pour résultat certain de propager l'internationalisme, dans le sens particulier d'une tendance vers le gouvernement mondial et d'une atteinte au nationalisme américain. Les fondations... ont montré une tendance généralement progressiste dans l'approche des problèmes internationaux ».

 

Dans le rapport final de la Commission Reece, on peut lire :

« La déposition de Miss Casey (Comptes rendus d'audience, p 877 et suiv.) montre nettement l'interpénétration entre la Carnegie Endowment for International Peace et de quelques-unes de ses organisations associées, telles que le Council on Foreign Relations et autres Fondations, avec le département d'État. En vérité, il ne vient pas à l'idée des dirigeants de ces Fondations et organisations de nier cette interpénétration. Ils s'en font une gloire dans leurs comptes rendus. Ils ont mis en chantier pour le Département d'État des projets d'importance vitale; à cet effet, ils ont pratiquement créé de petits services ou groupes à l'intérieur du ministère; ils ont fourni des conseillers et du personnel formé par eux-mêmes ou suivant des programmes qu'ils ont financés; et ils ont participé pour beaucoup à la conception de la politique étrangère dans son principe et dans son détail. Ils ont agi, pour une bonne part, en tant qu'agents directs du Département d'État. Et ils se sont engagés activement et à grands frais dans la propagande auprès de l'opinion publique (« éducation »?) pour soutenir les politiques qu'ils avaient contribué à définir ».

Faute de moyen, de temps et d'argent, Reece dût limiter son enquête à quelques grosses Fondations : Carnegie, Rockefeller, Ford

 

La conclusion de la commission Reece est quelque peu époustouflante. Même infiltrée et vouée à l'échec, la Commission est obligée de faire ces constatations. Il ne faudrait pas généraliser à l'ensemble des Fondations. Mais plusieurs Fondations américaines riches, sans compter les trusts et autres, sont administrées par des membres du C.F.R., ou des satellites de l'ILLUMINATE.

 

En 1969, on estimait à environ cent mille (100 000) le nombre[65] de Fondations enregistrées aux États-Unis. Les conclusions de la Commission Reece n'aide même pas à faire ressortir la pointe de l'iceberg. Pour donner un ordre d'idée du terme « interpénétration »[66], parmi le petit nombre limité de Fondations dont elle a pu faire enquête.

 

 

FONDATIONS NOMBRE DE MEMBRES AU CONSEIL ADMINISTRATION NOMBRE DE MEMBRES FAISANT PARTIE DU COUNCIL ON FOREIGN RELATIONS
Ford Foundations1510
Fund for the Republic187
Rockefeller Foundation2012
Rockefeller Brothers Fund94
Carnegie Corporation of New York1610
Carnegie Endowment for International Peace2618
Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching2615
Carnegie Institute of Washington228
Sloan Foundation1612
Commonwealth Fund of New York106
Twentieth Century Fund2013

 

 

La presse écrite, les diverses revues et autres médias étouffèrent rapidement les conclusions de cette commission. L'ILLUMINATE détient pratiquement tous les véhicules communicationels de la planète. Le gouvernement au pouvoir avait intérêt à se taire, il s'agissait du mandat du F* Dwight D. Eisenhower (1953-1961), membre du C.F.R. certains auteurs affirment qu'il avait sous son gouvernement environ cent un (101) illuministes. Pour le lecteur, F*, signifie franc-maçon.

 

Nous pouvons remarquer que les banquiers internationaux et penseurs illuministes ont bien planifié, dirigé, coordonné, organisé et contrôlé nos gouvernements à travers leurs opérations secrètes. La démocratie est corrompue, pratiquement vaincue par l'argent. Près de 3.5 milliards d'individus ont dû changer leur mode social à l'échelle de la planète avec de graves entraves à leurs libertés humaines dans la Loi de Dieu. Et ce pour enrichir davantage quelques hommes qui ont comme «Grand Œuvre », (c'est le terme Franc-Maçonnique), de porter au pouvoir l'Antéchrist.



[61] Une Main Cachée Dirige par Jacques Bordiot, copyright La Librairie Française, 1974-1976, Page 154. Texte intégral. D'après Gary Allen – « Foundations » in American Opinion, novembre 1969 – rééd. Collective « Foundations and Tax-Free Cash » par Gary Allen et Harold Lord Varney – American Opinion, p3.

[62] Une Main Cachée Dirige par Jacques Bordiot, copyright La Librairie Française, 1974-1976, Page 155. Texte intégral.

[63] Une Main Cachée Dirige par Jacques Bordiot, copyright La Librairie Française, 1974-1976, Page 155. Texte intégral

« Poursuivie à plusieurs reprises pour atteintes à la libre concurrence, la Standard Oil de Rockefeller fut condamnée en 1911 par la Cour Suprême et dut éclater en plusieurs entreprises : Standard Oil of New Jersey, SOCONY (Standard Oil Co. Of New York), Standard Oil of Ohio, Tide Water, Vacuum Oil, Humble Company, etc. Mais il s'agissait pour Rockefeller de conserver la mainmise sur ces différentes sociétés sans qu'on puisse l'incriminer de tendance au monopole. A cet effet, il constitua des Fondations auxquelles il distribua les titres des diverses sociétés. C'est ainsi que, à elle seule, la Rockefeller Foundation reçut plus de quatre millions d'actions de la Standard Oil of New Jersey (en 1968, 15 milliards de dollars de chiffre d'affaires, 1,3 milliard de dollars de bénéfice net), deux millions d'actions de la Standard Oil of Indiana, etc. Et on a recencé quatorze Foundations Rockefeller...! Information tirées de : Christian Jelen et Olivier Oudrette – La Guerre industrielle, ch 4.

[64] Une Main Cachée Dirige par Jacques Bordiot, copyright La Librairie Française, 1974-1976, Page 157. Texte intégral.

« Il est vrai que le président Eisenhower se sentait vulnérable pour avoir placé lui aussi sa fortune dans une fondation »

[65] Une Main Cachée Dirige par Jacques Bordiot, copyright La Librairie Française, 1974-1976, Page 154. Texte intégral.

[66] Une Main Cachée Dirige par Jacques Bordiot, copyright La Librairie Française, 1974-1976, Page 159-160. Texte intégral parmi ces pages.