2. Les sources de la kabbale

La kabbale remonte aux temps anciens, bien avant Noé et le déluge. Elle fut la raison principale pour laquelle l'ancien monde connut la destruction. Les anges déchus avaient des relations avec les femmes des hommes. Ce sont ces relations qui ont engendré les super héros de l'antiquité. La kabbale a été vraisemblablement transmise à l'homme par ce moyen. D'ailleurs, les récentes fouilles archéologiques se basant sur les récits grecs indiquent que la mythologie grecque est très probablement exacte. Une religion complète de dieux et déesses typiquement vouées à la démonologie. La corruption du genre humain dans l'ancien monde se fit ainsi :

 

Lorsque les hommes eurent commencé à se
multiplier sur la face de la terre, et que des filles
leur furent nées,
les fils de Dieu virent que les filles des hommes
étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi
toutes celles qu'ils choisirent.
Alors l'Éternel dit : Mon esprit ne restera pas à
toujours dans l'homme, car l'homme n'est que
chair, et ses jours seront de cent vingt ans.
Les géants étaient sur la terre en ces temps-là,
après que les fils de Dieu furent venus vers les
filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné
des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux
dans l'antiquité.
L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était
grande sur la terre, et que toutes les pensées de
leur cœur se portaient chaque jour uniquement
vers le mal.
L'Éternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la
terre, et il fut affligé en son cœur.
Et l'Éternel dit : J'exterminerai de la face de la
terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme
jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du
ciel; car je me repens de les avoir faits.
Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Éternel.
(Genèse 6 :1-8)

 

La démonologie et toutes les sciences en découlant œuvraient en toute liberté dans l'ancien monde. Lorsque Dieu extermina par le déluge toutes ces races et nations, des vestiges de la kabbale furent retrouvées par les descendants de Noé. Aussi, près de cent cinquante ans après le déluge, le genre humain se corrompit à nouveau. D'un commun accord et ne parlant qu'une seule langue, les hommes se mirent ensemble pour fabriquer une tour ésotérique reliée à des forces psychiques. Dieu dispersa les hommes à la surface de la terre et confondit leurs langages.

 

Ils dirent encore : Allons! bâtissons-nous une ville
et une tour dont le sommet touche au ciel, et
faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas
dispersés sur la face de toute la terre.
L'Éternel descendit pour voir la ville et la tour
que bâtissaient les fils des hommes.
Et l'Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple
et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils
ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait
de faire tout ce qu'ils auraient projeté.
Allons! descendons, et là confondons leur
langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue les
uns des autres.
Et l'Éternel les dispersa loin de là sur la face de
toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville.
C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car
c'est là que l'Éternel confondit le langage de toute
la terre, et c'est de là que l'Éternel les dispersa sur
la face de toute la terre.
(Genèse 11 :4-9)

 

Le peuple inuit a en récit la dispersion des langues et des hommes à la tour de Babel dans leurs légendes historiques, tandis qu'en Chine, vous savez que les lettres de leur alphabet sont multiples, il y a un symbole pour désigner « arche de Noé[172] » et un autre pour « Tour de Babel[173] » qui remonte à la nuit de leur origine. Environ cent quarante-deux ans plus tard naîtra Abraham. Celui-ci suscitera un peuple à Dieu. Après les patriarches viendra, beaucoup plus tard, Moïse. De la bouche même de Dieu, Moïse reçut instruction pour écrire les cinq premiers livres de la Bible, nommé Thorah ou Pentateuque. Ces livres étaient la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome. Moïse eut de Dieu la loi et du doigt de Dieu, les dix commandements. Moïse, donna instruction au peuple que le Christ devait venir, que celui-ci était le Fils de Dieu et il enjoignit le peuple de l'écouter. Il faut lire en juxtaposition la Thor ah et le Nouveau Testament pour découvrir toute la similitude des symboles, mots, phraséologies et termes utilisés par les deux auteurs, Jésus et Moïse. Parmi toutes les citations mentionnées ci-bas, certaines s'appliquent à un Sauveur par le sang ou à un Roi de Justice sous la forme de MELCHISEDEK attribuable à la naissance du VERBE fait chair, c'est-à-dire à la divinité de Jésus-Christ sauvant par Son Sang Pur les hommes pécheurs. L'explication de son ministère étant sa Justification et sa Sanctification. Sous cette forme, Dieu vainc Satan à la croix à sa première venue. Et d'autre part, sous la forme d'un Roi régnant avec Son peuple à la manière du SCHILO. Lorsque Christ régnera en Roi et Sauveur sur Son peuple durant le Millénium à sa seconde venue. Ceci après avoir vaincu l'Antéchrist et enchaîné Satan pour mille ans, ce après la grande tribulation qui durera sept ans (voir les chapitres 1-2-3 de ce livre). Voici les versets confirmant que la postérité d'Abraham formant un peuple, auquel Dieu engendrera un Sauveur. Cela fut révélé à Moïse dans le Pentateuque Gen 3 :15, Genèse chapitre 22, Gen 12 :2-3, Gen 14 :17-20, Genèse chapitre 17, Gen 21 :12, Gen 26 :4, Gen 28 :14, Gen 31 :11-13, Gen 49 :9-10, Ex 12 :2-7,46, Ex 13 :2; Lévitique, les sept premiers chapitres expliquent la propitiation des péchés par le sang : image du Christ venant nous affranchir une fois pour toute par son sacrifice éternel, parce que Lui seul peut-être la victime propitiatoire par Sa Divinité, Christ à un Sang Pur, Sans tache originelle, ni péché; Lev 26 :13-46, Lev 17 : 11-14, Nom 23 :9, Nom 24 : 17-19, Deut 4 : 25-40, Deut 21 :23.

 

Il faut bien comprendre que durant l'Ancien Testament, le peuple Hébreu était un peuple mis à part, choisi et protégé par Dieu. Le peuple Juif devait être saint et exempt de toute souillure. Aussi, avait-il des instructions très précises émanant de Dieu. Une de ces instructions était de ne pas toucher aux arts divinatoires. Même plus que ça, ils devaient placer en interdit toutes les nations occupant le pays de Canaan parce que ces peuples pratiquaient les arts divinatoires. Alors qu'est-ce que les arts divinatoires?

 

La divination et la magie

Lorsque tu seras entré dans le pays que l'Éternel,
ton Dieu, te donne, tu n'apprendras point à imiter
les abominations de ces nations-là
Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse
passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui
exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure,
de magicien,
d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui
évoquent les esprits ou disent la bonne aventure,
personne qui interroge les morts.
Car quiconque fait ces choses est en abomination
à l'Éternel; et c'est à cause de ces abominations
que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations
devant toi.
Tu seras entièrement à l'Éternel, ton Dieu.
Car ces nations que tu chasseras écoutent les
astrologues et les devins; mais à toi, l'Éternel, ton
Dieu, ne le permet pas.
(Deutéronome 18 :9-14)

 

Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les
esprits, ni vers les devins; ne les recherchez point,
de peur de vous souiller avec eux. Je suis
l'Éternel, votre Dieu.
(Lévitique 19 :31)

 

Consulter des anges déchus, des esprits ou des morts corrompt le genre humain. Cela rend la nature humaine encore plus méchante. Finalement, ces hommes sont amenés vers la possession (Lévitique 20 :27). À l'intérieur du Pentateuque, c'est à dire les cinq premiers livres de la Bible, Moïse met en garde plusieurs fois les hommes contre de telles pratiques : Ex 22 :18, Lev 19 :31, Lev 20 :27, Deut 18 :10.

 

À l'âge de 80 ans, Moïse rencontra Dieu à la montagne de Horeb (Exode 3 :1). Là, Dieu lui expliqua tous les signes qu'Il accomplirait par les mains de Moïse (Exode 7 :3) et en quelles circonstances. Quant au bâton qui en son temps devait se changer en serpent, Dieu en fit un instrument pour sa gloire entre les mains de Moïse. Nulle part, il n'est fait mention que Moïse réciterait des incantations ou ferait de la magie. D'ailleurs, la magie a toujours été en opposition à Dieu, dans l'Ancien et le Nouveau Testament (Voir : Act 13 :6-12, Act 8 :9, Gal 5 :19-20, 1Sam 15 :23, Act 19 :19, Apoc 21 :8, Ex 7 :11, Ex 8 :14, Ex 9 :11).

 

La kabbale existait-elle dans le temps de Moïse? La kabbale a existé des temps anciens et plusieurs nations puissantes dans le nouveau monde l'exploitaient comme les Philistins, les Cananéens, les Babyloniens et les Égyptiens. Cela explique pourquoi le cœur de Pharaon resta si endurci face aux dix plaies d'Égypte. Quoiqu'il en soit, les deux premières plaies d'Égypte soit : les eaux changées en sang et les grenouilles y comprit auparavant le bâton changé en serpent. Tout comme Moïse, les enchanteurs, les sages et les magiciens de Pharaon étaient capables avec une force moindre de faire de même (Ex 7 :11, Ex 7 :22, Ex 8 :3). Ce n'est qu'à la troisième plaie, les poux, que les magiciens déclarèrent à Pharaon : «C'est le doigt de Dieu (Exode 8 :14) ». Probablement, l'Égypte antique du nouveau monde était-elle la plus évoluée en kabbale magique. Tandis que l'on sait que les peuples occupant le pays de Canaan, offraient des sacrifices humains.

 

Incontestablement, il est prouvé que la kabbale est en complète opposition avec Dieu, donc à Moïse; et ce dans le pentateuque comme dans le Nouveau Testament avec Jésus. Pierre refusa à Simon le magicien la possibilité d'acheter l'Esprit-Saint et ne lui imposa jamais les mains. Lors d'une grande conversion à Christ dans Acte 19 :19, on peut y lire : «Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les art magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde ». De tout temps la kabbale a été en opposition à Dieu. Pour la simple et bonne raison qu'elle vient des anges déchus dont le chef est Satan. Il a plusieurs noms : Lucifer, Mamon, le Malin, l'Ennemi, Belzébul, le diable et autres. S'approcher de ces sciences de la démonologie, augmente considérablement les cas de possessions.



[172] C.H. Kang and Ethel R. Nelson, The discovery of Genesis, P93-102.

[173] C.H. Kang and Ethel R. Nelson, The discovery of Genesis, P103-112.